Élisabeth, toi qui chante, nous sommes enchantés par cette exposition construite avec habileté et précautions.
La rencontre fut, avec Élisabeth, un moment suspendu, émouvant dévoilement d’une personne, en donnant à regarder ses recherches au long cours, cousues des fils d’une histoire « ballotée », de tissus contemplés et manipulés, des mots convoqués parce que le monde autour d’elle peut être beau, des haïkus qui portent leur énigme, des gestes sur la toile qui osent et effleurent, une bienveillance sur les femmes, parce que la résistance fait partie de son regard. Élisabeth doute, s’affole car il y a tant à peindre et à écrire…
Pour tout cela, il y eu accord sensible. Alors les murs se sont colorés, les poteaux béton ont commencé à veiller sur la légèreté des mobiles.
