Jacky Brochu vit et travaille à Nantes.
En juin 2017, plusieurs visites d’expositions à Paris (Biennale de la photo au Grand Palais, l’art brut japonnais à la Halle St Pierre) vont être des déclencheurs….
En octobre 2017, Jacky Brochu commence cette série de petits formats, réminiscence d’un passé vécu, oublié, rêvé, transformé, imaginé.
L’exposition commence le 1er août – date de sa naissance – sans aucune chronologie, si ce n’est d’inviter le visiteur à remonter le temps.
365 jours qui appartiennent à une année et qui s’égrènent au fil des mois. Mais quelle année ? Celle qui permet de grandir ? Celle qui autorise les souvenirs de l’enfance ? Celle d’un temps que les autres n’ont pas ? Celle de toutes les géographies qui font monde ? Celle d’un univers intime ? Celle des années parce qu’elles ont de l’âge ?
Se plonger dans cette temporalité-là, c’est la lumière que Jacky Brochu nous offre comme autant de lux pour les jours à-venir….
Le format de 45mm x45mm intrigue. Certains sont réalisés au Bic, l’effacement et la rature ne sont pas de main mise, d’autres à la gouache épaisse et comme damassée.
Ce format suppose de s’approcher, d’autoriser son œil à percevoir, à confondre, à discerner, à sourire, à rêver…
C’est à ce moment, alors, qu’émotion et fascination nous envahissent.