Le RdC a été triste en ce début d’année. Le kakémono a porté le désarroi de Charlie.
Aujourd’hui, le temps de notre monde n’est pas au beau fixe….
Mais notre liberté tient debout, même si elle a la larme à l’œil.
Alors, aujourd’hui nous avons encore plus besoin des artistes dans toutes leurs forces d’être au monde.
Du haut du kakémono, la beauté nous fait un clin d’œil, et si cette sculpture d’acier d’Oliver Frémont est sans nom, elle restera « tot’aime » pour cette fin d’année 2015 parce qu’il aime ses compressions, ses lames d’acier, ses plis poncés, ses soudures, ses huiles quand elles sont de lin, l’odeur de la limaille quand elle devient l’encens de son atelier.
Le quai à ferraille est le mur de ses visions pour le futur.
Je suis aussi, et j’ose te dire, assez fière de t’avoir dit un jour « bon alors Olivier, on la fait quand cette expo perso ? »
Le jour – … de gloire – est arrivé !!
Tes sculptures sont sur leur 31 et Brice, je l’en remercie, a su jouer avec la lumière pour qu’elle se faufile au cœur des pièces, qu’elle s’immisce dans ce qu’elles ont de plus intimes. Dans leurs multiples lames et failles d’acier, les sans titre, les sans noms sont l’avenir de nos yeux.
De Saint Pétersbourg vers Barcelone, elles passent par Nantes sans doute parce qu’il y a longtemps un bateau s’est arrêté à Trentemoult… mais cela est une autre histoire de liberté…